Reconnaissable par des réactions cutanées, le zona est une maladie qui vient d’un virus. Ce dernier est assez proche de l’agent pathogène à l’origine de la varicelle. Il existe des vaccins pour la prévention. Dans le cas où vous souffrez déjà d’éruptions et d’autres symptômes, gardez votre calme, cette pathologie se soigne.
Les dispositions pour éviter la propagation du zona
Lorsque les éruptions cutanées se sont déjà manifestées, un bain quotidien au savon antiseptique est indispensable. Des démangeaisons vont apparaitre, mais de préférence, ne vous grattez pas la peau. Ce sera particulièrement difficile à gérer si la maladie touche un enfant. Quoi qu’il en soit, il convient également de couper les ongles. Ils transportent la maladie d’une zone à une autre. Le pansement des endroits où les infections sont localisées sera indispensable. Le nettoyage avec de l’acétate d’alumine devrait vous aider à vous sentir mieux. Les médicaments antiprurigineux sont envisageables, mais ce sera uniquement avec l’accord du personnel de la santé. Si les plaies vous font mal, la prise d’antidouleur de type paracétamol est autorisée, mais respectez une dose modérée. Pour les enfants, il convient d’éviter l’aspirine.
Des traitements thérapeutiques contre la maladie
De nombreuses approches permettent de venir à bout du zona. La radiothérapie et la mésothérapie sont envisageables pour compléter les antiviraux. L’aciclovir reste le médicament le plus utilisé. Les médecins prescrivent environ 800 mg par jour à prendre par voie orale. Chez certains patients, le recours à l’intraveineuse est nécessaire. Les antibiotiques devront être administrés à titre préventif pour éviter la prolifération de bactéries opportunistes. La prise de vitamines de groupe B est recommandée par le corps médical en cas de zona. Après les antiviraux, la corticothérapie pourra être reprise pour ceux qui suivent ce type de traitement. Une médication spéciale est réservée aux patients de plus de 60 ans.