Les zoonoses sont toutes les maladies qui se transmettent des animaux à l’homme, mais aussi de l’homme à l’animal. Ils sont transmissibles malgré les progrès de la médecine. Les zoonoses ne regroupent que les maladies que l’Homme et l’animal se sont transmises, mais pas les maladies et infections que les deux espèces peuvent attraper. La nuance est que les zoonoses existent, car des éléments présents dans le corps de l’animal, ou dans son habitat peuvent être nocifs pour l’Homme. Mais les maladies communes sont causées par des virus ou microbes qui existent indépendamment de l’animal.
Des maladies transmises par des animaux jugés « inoffensifs »
Les animaux de compagnie sont les plus incriminés, car ce sont ceux qui sont les plus en contact avec l’Homme. Les chiens et chats sont source de pathologies connues comme la toxoplasmose ou la toxocarose. Les rongeurs peuvent aussi être à l’origine de maladies, mais souvent bénins si l’animal est sain. Les oiseaux, ces innocents animaux, sont porteurs de maladies. Ce sont surtout les déjections qui sont mauvaises. Il n’est pas nécessaire d’en avoir touché pour s’exposer au risque de contamination. La fiente sèche, devient particules, et se propage grâce au vent, en dispersant allègrement ses microbes.
Quelles solutions préconiser ?
On ne le répète pas assez souvent, il est interdit de se toucher le visage, et surtout de manger, après avoir caressé un animal, sans s’être lavé les mains. Il en va de la santé de chacun. Ensuite, même si certains trouvent cela mignon, il est interdit de dormir avec son animal de compagnie. Vous vous exposez déjà suffisamment aux risques en jouant avec eux dans la journée. Laissez votre corps se reposer un peu la nuit. De même pour le léchage de visage. Apprenez à votre animal à ne pas le faire, surtout à des enfants. Eloigner l’animal de la cuisine est une bonne précaution pour préserver la nourriture. En fait ce qu’il faut, c’est être particulièrement scrupuleux concernant l’hygiène. Avoir un animal de compagnie, c’est avoir des responsabilités, non seulement envers l’animal, mais surtout envers soi-même.